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GESTION COMPORTEMENT CHEVAL EN RHÔNE ALPES

Le comportementaliste animalier est le spécialiste de la relation et de l’influence que l’Homme exerce sur l’animal et inversement. Son objectif est de venir arranger une situation qui s’est détériorée et il va aider à rétablir une relation harmonieuse dans le respect de la nature de chacun. Le comportementaliste équin n’est ni un « expert » du cheval, ni un spécialiste de l’humain, ni un éthologue scientifique, il doit avoir toutes ces compétences et plus encore !

Les compétences d’un bon comportementaliste Équin

  • Observer et reconnaitre les points clefs de la problématique rencontrée entre le cavalier et le cheval.
  • Poser les bonnes questions et emmener la personne à être à l’écoute des solutions !
  • Avoir une « lecture » juste du cheval et de son environnement.
  • Tester et effectuer des soins énergétiques au cheval et au cavalier.
  • Etre capable d’ammener le cavalier à se connecter energétiquement avec son cheval.
  • Expertiser la gestion des comportements déviants du cheval  en renforcement positif.
  • Désamorcer les systèmes émotionnels pathogènes de l’humain en lien avec la problématique.
  • Etablir un diagnostic et proposer un programme de séances cohérent et efficace.
  • Exploiter ses connaissances en éthologie équine et en psychologie comportementale animale.
  • Travailler toujours en partenariat avec un vétérinaire, et autres thérapeutes spécialisés sur la santé du cheval.
  • Vérifier l’état et le réglage du harnachement et être cavalier, s’il veut gérer une problématique montée.
  • Savoir faire une communication animale.
  • Savoir faire un traitement de fond aux fleurs du Dr Bach ou homéopathique pour le cheval et son cavalier.

Extrait du livre « Comportementaliste équin – Innovation »

Regroupons les différents plans d’existence en 4 grandes catégories :

  • Le plan physique.
  • Le plan énergétique.
  • Le plan émotionnel.
  • Le plan mental.

Le plan physique, comme nous l’avons dit précédemment, est tangible à observer. Les autres plans sont plus difficiles à percevoir et à analyser pour celui qui n’est pas exercé. Il existe des exercices spécifiques qui permettent de développer des canaux de transit d’informations plus subtils entre l’être humain et l’animal.

Pour cela, il est nécessaire de travailler au préalable le rééquilibrage intérieur de l’être humain. À travers une première phase de déconditionnement des blocages dus à sa propre histoire de vie, sa culture, son apprentissage, ses croyances, et tout ce qui pourrait représenter un blocage pour s’ouvrir potentiellement à ses perceptions. Ce travail spécifique est nécessaire pour éviter une communication de mauvaise qualité.

Si tel était le cas, elle risquerait d’être basée sur des désirs émotionnels, que nous pourrions qualifier de parasites à une communication authentique.

Si les conditionnements négatifs sont levés, les possibilités de communiquer sur des plans plus subtils deviennent alors plus claires. On peut alors pratiquer des séries d’exercices qui permettent de développer la capacité à communiquer avec le vivant.

Dans le cadre du comportementaliste équin, le sujet avec lequel le cavalier va communiquer subtilement sera principalement le cheval. Le but est de développer les canaux de communication avec l’animal afin de pouvoir l’aider en cas de pathologie, de problèmes comportementaux chroniques, dont les causes ne sont pas perceptibles au premier
abord. Le but de cette communication animale est d’obtenir des réponses utiles et pragmatiques pour le bien-être du cheval. La communication équine subtile a surtout pour but premier de clarifier un lien difficile entre le cheval et le propriétaire.

Aujourd’hui  les cavaliers sont plus ouverts et prêts à travailler à des niveaux beaucoup plus profonds dans la relation avec le cheval. Ces stages comprennent deux parties très importantes et indissociables.

La première est basée sur une mise à jour des structures profondes et souvent inconscientes du fonctionnement de l’être humain.
Ce travail  permet de se dégager des croyances problématiques qui engendrent des comportements de l’humain inadaptés.
Il s’agit de libérer  et couper les relations toxiques du cavalier avec lui-même, du cavalier avec les autres humains et évidement du cavalier avec le cheval.

La seconde partie est basée sur l’entrainement aux connexions et corrections énergétiques.
La mise en route de cet entrainement se fait par l’apprentissage d’exercices respiratoires et énergétiques spécifiques.
Il s’agira de permettre au cavalier stagiaire de se brancher sur lui-même sur sa propre énergie vitale.

Une fois que le cavalier a identifié certaines sources de son énergie vitale, d’autres exercices vont permettre d’en amplifier la puissance. Ensuite des mises en pratique vont permettre de nettoyer le système énergétique et par là même de commencer un rééquilibrage du système nerveux du cavalier.

Le cheval est disposé (s’il est bien dans son environnement et son lieu de vie) à capter tout ce qui se passe autour de lui, et à ressentir dans quelle « disposition » se trouve son cavalier.
Il va forcément ressentir les bonnes comme les mauvaises vibrations, émotions et attitudes que lui envoie son cavalier.

Il est important, lorsque vous accompagnez une personne avec son cheval, d’avoir les moyens de désamorcer les états parasites de la personne, ou vos propre parasites lorsque vous montez ou entraînez votre cheval à pied.

La méthode Equitalliance © vous apporte une approche psycho-énergétique issu des neurosciences et des médecines Chinoise et Vietnamienne. Elle vous permet de déprogrammer en profondeur les blocages physiques, mentaux et psychiques que vous rencontrez pour vous et avec vos élèves.

Grace à la communication animale, vous apprenons à déprogrammer en profondeur les stress du cheval, en utilisant les mêmes approches psycho-énergétique que pour l’humain.

GESTION DES COMPORTEMENTS DÉVIANTS EN PUR RENFORCEMENT POSITIF
Cette notion sous-entend de ne plus mettre aucune pression sur le cheval, ni au début, ni au milieu, ni à la fin de la séance.

Le cheval est un herbivore qui se comporte en proie dans la nature. Lorsque l’on met sur lui des pressions, il se sent chassé et subit ainsi un effet de domination et de soumission (même s’il s’habitue). Il m’a fallu quelques années pour vérifier et expérimenter avec de multiples cas de chevaux dont le comportement et l’émotion n’auraient jamais été améliorés sans cette nouvelle méthode d’action et de résonance. Le premier fut un cheval de sport Suisse que l’on ne pouvait plus toucher et qui se cabrait directement dès que l’on frôlait le garrot. Il avait subi plusieurs tentatives de débourrage, toutes restées sans résultat.

(cf. poulain rétif Écurie de la Madelaine. (74))

Le principe visé est la métamorphose de l’émotion négative du cheval en une émotion positive par une technique d’entrainement (en complément de l’approche énergétique). L’objectif est de renforcer positivement ce que propose l’animal.

Il faut émettre l’intention, se concentrer sur le comportement désiré, et ignorer le reste. Ignorer si votre cheval recule devant le van, ignorer si il se cabre, ignorer si il bouge, ignorer tout ce que vous ne voulez pas comme comportement … Il faut savoir attendre. (Pas facile pour nous qui avons toujours l’habitude de faire faire des choses à l’animal)… Il cherchera et proposera de nouveau le mouvement pour lequel il a été renforcé !

« L’éthologie scientifique joue une part importante dans l’évolution de ces approches comportementales.
Lorsque le courant américain est arrivé en France dans les années 2000 et que la fédération, croyant bien faire, a donné le nom « d’éthologue » aux « chuchoteurs » français, les éthologues scientifiques  se sont manifestés afin de revendiquer leur diplôme.

Effectivement, d’après Campan et Scapini (2002), l’éthologie est l’étude du comportement dans toutes ses manifestations et à tous les niveaux, de la cellule à l’organisme entier jusqu’aux sociétés animales.

Cette science va donc s’intéresser aux comportements des animaux, y compris de l’homme. Il peut ainsi s’agir d’animaux sauvages ou domestiques, en milieux naturels, en captivité ou en conditions de test. Ce sont des études dites objectives et scientifiques.

Un éthologue équin est un scientifique qui a fait entre 5 et 8 années d’études, il est soit chercheur (comme Léa Lansade ou Claire Neveu), soit il fait de la vulgarisation scientifique (comme Hélène Roche).

L’éthologie est une discipline dont l’essor est assez récent. Depuis le début des années 1980, les travaux se sont diversifiés pour s’intéresser au cheval domestique. Les expérimentations se sont multipliées afin de mieux le connaitre dans son environnement.

Les éthologues scientifiques apportent donc des informations intéressantes et primordiales sur les contraintes de la domestication, les conditions de vie idéales pour le bien-être animal, les stéréotypes d’écuries, l’alimentation ….. »

Extrait du livre « Comportementaliste équin – Innovation »

« Elle est issue des « chuchoteurs » américains.
Le film « l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » avec Robert Redford illustre le sujet de ce qu’est un « horse whisperer ».

A cette époque, quelques Français se rendirent  aux États-Unis pour observer, et se former avec ces premiers « chuchoteurs » ou « horse man ship ».

Leur entrainement repose sur l’observation du cheval dans son milieu naturel pour qu’ainsi l’humain devienne le référent du cheval.

Cette méthode est le point de départ des études comportementales qui se sont développées.

Aujourd’hui ce mode de fonctionnement est largement dépassé car ce domaine à beaucoup progressé depuis.

Des exercices dans le rond de longe, ou dans la carrière, consistent à faire bouger le cheval, pour qu’il vous suive mieux ensuite.

On peut aussi le stimuler avec un stick pour qu’il avance, relâcher dès qu’il le fait, ou encore mettre de l’inconfort s’il résiste.

Ce ne sont aujourd’hui plus des méthodes d’actualités dans la gestion des comportements déviants.
(Même si elles fonctionnent, elles soumettent l’animal).

En technique de ré-éducation, nous appelons cela de la motivation d’évitement, la motivation du cheval à « obéir » va être d’éviter votre punition positive (pression) suivie d’un renforcement négatif (relâche ou se relâcher).

J’entends bien que cet apprentissage là est la base de notre équitation, si le cavalier est « centré et aligné », qu’il a de la justesse dans ses demandes et que le cheval est émotionnellement stable, alors d’accord.

Je veux parler ici du cheval inquiet, fâché ou contrarié.

Le cheval qui « tire au renard », le cheval qui n’aime pas être sanglé, qui ne se laisse pas attraper au pré, qui  fait des écarts, des demi-tours, le cheval qui vous « prend la main », qui se cabre, le cheval tendu, fuyant ou inhibé dans le travail, celui qui embarque mal, voire pas du tout !

Etant donné que les techniques ont beaucoup évoluées, on  peut aujourd’hui modifier positivement l’état intérieur de ces chevaux rétifs*.

On obtient de la motivation, et on, peut même débourrer un poulain tout à fait sereinement en utilisant des méthodes plus avancées que dans les années 2000. (voir articles mensuel de « Cheval Pratique » 2017)

Ces méthodes sont reconnues par la science actuellement.

Ces méthodes d’apprentissages sont basées sur la motivation à recevoir des récompenses, la récompense étant tout ce que le cheval aime en passant par la nourriture, les gratouilles, les copains, le pré, …(renforcement positif)

Nous entrons dans une nouvelle ère… !

*Rétif : Qui s’arrête ou recule au lieu d’avancer et refuse opiniâtrement d’obéir.

Extrait du livre « Comportementaliste équin – Innovation »

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